Pour que l’architecture s’intègre aux démarches contemporaines de développement durable, une partie de la réflexion nécessaire à son élaboration doit porter sur l'insertion à l’environnement.
Particulièrement depuis les années 90, la détermination des objets à traiter dans le cadre de cette insertion s’applique à formaliser les relations entre la conception architecturale et les réponses aux risques environnementaux et urbains.
Sachant que :
• les méthodes d’insertion d’un ouvrage dans son environnement naturel ou bâti situé dans une zone définie à risques nécessitent une approche pluridisciplinaire réévaluée selon les échelles de l’urbanisme ou de l’étude du paysage.
• Cette approche permet de définir des stratégies de réduction des vulnérabilités physiques et sociales.
• Le comportement du bâti sous les actions des phénomènes environnementaux ou anthropiques majeurs, dépend qualitativement des possibilités de réponse de la structure et des matériaux qui le constituent. Le choix de l’organisation spatiale de la construction et l’intelligence de l’exploitation des systèmes constructifs permettent de répondre efficacement à ces actions.
• Ce choix est intrinsèquement déterminé par l’architecte lors de la conception.
Alors, l’objet de cet enseignement est de donner les notions et les méthodes nécessaires à l’architecte pour assumer cette responsabilité.
Le rappel du contenu du séminaire Conception architecturale face aux
Risques Majeurs et Urbains:
Après une acquisition des notions sur le comportement des constructions et leur conception en zone à risques et notamment sur le comportement dynamique en zone sismique, l’étudiant mène une réflexion architecturale innovante et pluridisciplinaire sur la mitigation des Risques Majeurs.