Des immeubles capsules aux « gated communities » l’habiter pose sous des formes bien différentes la même question fondamentale, celle de la limite. Partant du constat que l’évolution des typologies de logements a constamment réagi aux grands bouleversements de nos sociétés, (l’habitat ouvrier au développement industriel, l’hygiénisme, la reconstruction de l’après-guerre par la rationalisation) il est proposé aux étudiants de re-questionner l’espace domestique selon des problématiques contemporaines. Si l’habiter revêt une dimension extensive de l’intime au territoire (Georges Pérec) les évènements récents nous ont conduits à expérimenter la contraction de nos sphères de vie, et donc la nature de leurs limites.
Comment fabriquer une connexion étendue et stratifiée entre l'échelle intime de l'espace domestique, et celle du territoire ? Quels dispositifs architecturaux pouvons-nous proposer dans cette situation de nouvelles densités - physiques et temporelles ?