Dans le cadre du partenariat entre l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Val-de-Seine et l’École supérieure d’Art et de Design d’Orléans, l’ENSA - Paris Val de Seine présente à l'ESAD du 19 mai au 11 juin 2021 : “LABORATOIRE DU RÉEL : comment réparer et fabriquer nos villes ? », une sélection des Meilleurs projets de fin d’études 2020.

Au travers des six propositions architecturales présentées, les étudiants questionnent le rôle possible de l’architecture aujourd’hui comme laboratoire du réel. Les architectures ont vocation à transformer le déjà là, à expérimenter de nouvelles formes spatiales, à s'adapter à des évènements climatiques majeurs, à accompagner les liens sociaux, à participer au commun, à accueillir le vivant. Les projets imaginés ici sont aussi pensés, dans cette période post-covid, comme des manières de soigner des territoires blessés afin de composer demain avec une écriture résiliente. 

Margaux Kleindienst et Raphaël Guerrier

“LE HAVRE-CITADELLE : L'ATOLL ADRESSÉ”

Domaine d’étude Alto, architecture-laboratoire des territoires ouverts

Le site de la Citadelle profite d'une situation géographique exceptionnelle au cœur du Havre, au nœud de la reconstruction de Perret, du quartier des Docks et du port, en contact direct avec la mer qui vient s'engouffrer profondément dans les terres. Dans le but de réadresser l'Atoll de la Citadelle à la mer, et ainsi lui redonner son rôle de porte d'entrée du Havre par l'eau, ce PFE explore l'ensemble des échelles du 2000ème au 50ème.

Jaqueline Rathunde et Thiago Ouchi Yamaguti

“ENTRE L'URBAIN ET LE SAUVAGE : LA RÉHABILITATION DE LA CARRIÈRE DU RIACHO DAS PEDRAS ET L’INSERTION D’UN ÉQUIPEMENT CULTUREL”

Domaine d’étude Écologies

Le point de départ de ce projet est lié à une problématique très fréquente au Brésil : les vides urbains. Considérant ces espaces oubliés, abandonnés et dégradés, ce travail cherche à questionner comment il est possible d’intervenir sur ce type d'espace, et de quelle façon la réhabilitation d'une carrière en milieu urbain permet-elle de générer un nouveau morceau de ville ancré dans son territoire.

Philippine Gilbert de Vautibault et Marie Soulier

“LA DALLE DES OLYMPIADES”

Domaine d’étude Expérimental, dispositifs - fabrications - numériques

La dalle des Olympiades a été construite dans les années 70, dans le 13ème arrondissement de Paris. Elle a été édifiée en suivant la théorie de l'urbanisme de dalle qui séparait les usages et des flux. Le projet se place dans une dystopie qui évolue au cours du temps, d'aujourd'hui à 2050. Il envisage l’évolution possible des espaces de la dalle des Olympiades dans une ville du futur qui doit faire face au réchauffement climatique et repenser la production alimentaire.

Romane Pauchet et Nicolas Passemier

“MANUFACTURE TERRIENNE”

Domaine d’étude Faire

D'ici cinq ans, 45 millions de tonnes de déblais seront excavés pour le projet du Grand Paris Express. Ce volume représente l'équivalent de 9000 piscines olympiques. Ce travail de recherche s'est inscrit au coeur des réflexions actuelles sur la nécessaire transition écologique et part d'un constat paradoxal : alors que nous devons réduire notre impact environnemental, la ville ne cesse de consommer de l'énergie et génère d'importants volumes de déchets.

Linda Tchinyere de Menezes de Carvalho

“RE SALINS-LES-BAINS"

Domaine d’étude Territoires de l'architecture

La ville de Salins-les-Bains, dans le Jura, est un bourg qui compte environ 2600 habitants. Avec un riche patrimoine architectural et un passé industriel de production de sel, vin et faïence, elle a vu la disparition progressive de ses industries et la fermeture de plusieurs équipements au XXe siècle. Développée autour d'un axe routier, une baisse démographique continue a été constatée depuis la Révolution Française. Avec une économie aujourd'hui basée sur le thermalisme et le tourisme, le projet vise redonner du sens à une ville en pleine déshérence. Un projet de requalification viendrait comme un initiateur de la reconquête du centre-ville.

Yann Waldner et Bayann Makki

“HETIONIA’S MUSEUM, UN BÂTIMENT PAYSAGE”

Domaine d’étude Transformation, temporalités de l’existant et des patrimoines.

Le projet se situe au pied du plus grand site archéologique du Pirée : les anciennes portes Hietionia. Comprise entre une topographie forte et une route départementale courbe, la forme de la parcelle résultante est complexe. Par son emplacement, le programme proposé est la construction d'un musée archéologique en rapport direct avec les ruines situées à une dizaine de mètres de hauteur régnant ainsi sur le paysage environnant. 

PHOTOS DE L'EXPOSITION À L'ESAD D'ORLÉANS