Le projet interroge trois mots: Tokyo - Archipel - Paradis. Tokyo est la plus grande métropole du monde. Une megalopole avec un modèle urbaine fondée sur le flux des biens et des personnes à travers de son système ferroviaire et les gares qui forment des centralités, comment des îles d’un archipel.
Cependant, ce n’est pas ce foisonnement d’humain qui est le plus étonnant, c’est plutôt la jungle d’objets qui y prolifèrent. Ces gares permettent le stock et le flux de biens matériels, de luxe ou bon marché, des biens alimentaires, des couleurs et des images qui invitent à la foule à flâner, à consommer, et puis partir à tout vitesse pour aller au travail ou rentrer chez soi, mais cette fois-ci, en tant qu’individus renouvelés.
Ces gares, sont à Tokyo, le cœur de sa société de consommation. Ce sont des espaces qui nous éloignent de notre propre banalité et nous promettent le bonheur à travers des objets. La présence d’autant d’espaces commerciaux nous a étonné et tout d’abord nous a amené à vouloir proposer l’inverse: un espace de non-consommation.