Enseignants : André AVRIL
Projets de scénographies imaginaires autour de l’exposition "Architectures intérieures" présentée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Val de Seine en janvier 2019
CONCEVOIR LA SCÉNOGRAPHIE IDÉALE D’UNE EXPOSITION D’ART CONTEMPORAIN.
La mise en abîme de l’exposition.
Le temps d’un semestre, dans le cadre d’un enseignement de licence, autour de la question des processus de création et d’une réflexion sur les questions d’architecture que pose la scénographie d’exposition, un groupe d’étudiants et leur enseignant André Avril, se sont penchés sur le propos de l’exposition Architectures Intérieures, exposition qui allait être présentée quelque mois plus tard au sein de leur école.
Cet enseignement, souhaitait également initier à l’intérieure des expositions de l’école une proposition à la dimension exploratoire et prospective, fondée sur l’articulation entre recherche, pédagogie et pratique.
Envisageant les rapports entre constructions architecturales et constructions mentales, les étudiants, par groupe de travail, ont inventer des scénographies idéales qui puissent rendre sensibles les enjeux de l’exposition et la manière de la présenter.
RHIZOMES
Des faisceaux de lumières partent des supports de chaque oeuvre pour la relier aux autres, ils s’éteignent et s’allument pour créer des associations changeantes qui mettent en valeur la polysémie des liaisons.
Appliquer à la scénographie l’organisation en rhizome des mots dans la langue, des souvenirs dans la mémoire, des neurones dans le cerveau.
Multiplier les liens de sens possible entre des œuvres en reliant les œuvres plutôt qu’en les séparant au moyen de cloisons.
Insister sur le rôle de chaque oeuvre dans la création d’une signification d’ensemble en dessinant des réseaux plutôt qu’en délimitant des ensembles.