Spontaneous Landscapes. Nature as element of resistance to the private city

Le projet est situé à Venise, sur l’île de la Giudecca, sur la rive sud, face à la lagune ouverte.

La parcelle, abandonnée depuis près d’un siècle, comprend deux bâtiments du XIXᵉ siècle en briques rouges décorées. Leur état est aujourd’hui vétuste. Au cours de leur histoire, ces édifices ont abrité plusieurs fonctions : d’abord une usine de ciment, puis, au début du XXᵉ siècle, un lieu de réparation des pieux en bois marquant les canaux de la lagune.

C’est dans ces volumes vastes et dépouillés que s’inscrit désormais un centre de recherche sur la biodiversité lagunaire. L’objectif est de réunir trois dimensions : la mémoire historique de Venise, la diffusion des savoirs et la recherche scientifique.

Les fonctions sont réparties entre les deux bâtiments. Le plus grand accueille les espaces de recherche : salles d’enseignement, zones d’étude partagées et laboratoires. Le plus petit est dédié à la médiation et à la diffusion : ateliers, séminaires et événements destinés à la communauté de la Giudecca et à un public plus large.

Les espaces extérieurs sont conçus comme une opération de reforestation urbaine. Le projet s’inspire de la méthode Miyawaki, une technique de plantation dense d’espèces autochtones. Cette approche a permis de créer un écosystème végétal apte à renforcer et à pérenniser la présence biologique sur le site.