Pointe-à-Pitre vers une urbanité résiliente et durable face aux enjeux sociaux et environnementaux en milieu tropical

Pointe-à-Pitre, cœur de la Guadeloupe, reflète les difficultés socio-économiques et environnementales de l’archipel, mais aussi son potentiel de résilience. La ville, marquée par le chômage, la pauvreté et les tensions sociales, porte les cicatrices d’un scandale sanitaire majeur, celui du chlordécone, qui a nourri la défiance envers les institutions. Pourtant, ces fragilités peuvent devenir le socle d’un renouveau fondé sur solidarité et justice sociale.

Fragile face aux risques naturels et à la pression urbaine, la Guadeloupe doit repenser le lien entre ville et environnement pour bâtir des structures durables. C’est dans ce contexte que s’inscrit le projet de centre de recherche et d’éducation sur les médecines douces et plantes endémiques, à Pointe-à-Pitre. Inspiré des savoirs traditionnels, ce lieu vise à offrir un accès équitable à des soins alternatifs, dans une région où les services médicaux restent insuffisants et coûteux.

À la croisée de la santé, du patrimoine et de l’écologie, ce centre devient un outil de réconciliation entre habitants et territoire. Il incarne une architecture sociale et participative, où la mémoire vernaculaire dialogue avec des pratiques contemporaines, offrant à Pointe-à-Pitre un modèle de ville résiliente et durable.