Noisy-le-Grand et son hexagone : la revitalisation d'un patrimoine urbain obsolète

Dans les années 1960, l’Île-de-France se voit devenir théâtre du projet des « villes nouvelles ». Son but : organiser efficacement la densification des territoires en périphérie de grandes villes pour les désengorger. Parmi elle, Marne-la-Vallée, située à l’est de Paris, avec en son sein la commune de Noisy-le-Grand.

Cette dernière se retrouve alors transformée, passant d’un territoire agricole avec des maisons individuelles à une ville mixte avec des grands ensembles et de larges pôles économiques, dont un centre d’affaire. Celui-ci est développé dans le quartier du Mont-d’Est, dessiné après avoir fait table-rase sur le site. Il est accompagné d’un large centre commercial, d’équipements culturels et sportifs, et de logements en périphérie d’un hexagone routier. Émerge alors un large complexe organisé sur dalles, où la voiture reste au rez-de-ville tandis que le piéton est surélevé sur dalles.

Nous nous retrouvons 50 ans plus tard. Le quartier existe toujours mais les pratiques urbaines ont évolué : les piétons reviennent au rez-de-ville et se retrouvent à parcourir des espaces non-conçus pour eux. Ceux imaginés pour leurs usages sont de leur côtés de plus en plus dégradés et désagréables.

Ce projet de fin d’étude prend place sur ce territoire, symbole de son histoire mais dépassé par le temps. Il convient de permettre son appropriation et son utilisation de nos jours par ses divers utilisateurs. Pour cela il nous faut tout d’abord simplifier les liaisons au sein de ce quartier, visuelles et physiques, avant de le dynamiser en complétant une offre fonctionnelle s’appauvrissant d’année en année. Le système d’urbanisme sur dalle est également retravaillé pour s’adapter au mieux à nos pratiques et pour refaire du Mont-d’Est un lieu agréable, lisible et à l’échelle de ses occupants.