Le contre-projet du Laba. Désenclaver et pérenniser un lieu associatif

Ce projet est né de la concertation avec les usagers des associations du LABA. Ce lieu est très important pour les associations ( et le milieu associatif) mais ils regrettent de ne pas plus rayonner dans le quartier. Leur souhait est de rester dans ce bâtiment est pérenniser leurs occupations.

Je me suis donc posé la question : comment en tant que futur architecte je pourrais m’emparer de ce sujet ? tenter de répondre à ce projet, est ce qu’un contre projet à du sens ?

Le projet a donc pour but de décentraliser le LABA et de l’ouvrir sur la ville. Une portion de la rue de geôle devient piétonne et le site se raccroche à la promenade du château par un jardin. On peut donc à présent déambuler depuis la fac à pied faire le tour du château et rejoindre le jardin botanique en passant par le jardin de la Mare.

Ce PFE a donc été l’occasion de développer un théâtre et un jardin directement connecté au Laba. Il n’est pas juste un lieu d’attente et de représentation mais un lieu ou l’on se croise, ou l’on travaille, discute, se réunis, un lieu de tissage d’un lien social.

Le projet peut se voir comme une promenade ou l’on commence par une place piétonne minérale agissant comme une place de quartier, un sol vient relier les commerces de la rue de geôle avec l’entrée de la maison des adolescents et du théâtre.

Le théâtre agit comme une porte d’entrée du jardin, qu’on aperçoit à travers le hall d’abord depuis la place publique

Pour arriver là, on traverse un hall ouvert, première étape pour une possible entrée dans la salle acoustique.

La promenade se poursuit avec le café en extérieur, ou les gradins extérieurs, on s’y installe au soleil ou abrité pour écouter ce qui se passe entre les portes ouvertes de la salle acoustique, ou dans la foule d’un concert extérieur.

Le jardin se poursuit autour, on peut voir les façades à l’est et le château, les clochers au loin.

Le caillebotti vert des coursives se retrouve sur la passerelle traversant le jardin de pluie, des enfants joue dans la pente

Le Laba se dessine au travers des arbres. 

On y aperçoit des coursives se dressant le long de la façade. Le regard s’y dirige le corps suit et on finit le parcours dans le jardin plus intime au cœur du Laba. On grimpe dans les coursives et on peut voir les ateliers d’artistes, entendre les répétitions de trompette en contemplant le jardin et la scène extérieur occupé par une troupe de théatre. (6)