Directeur(s) d'étude(s) : Catherine RANNOU, Mathieu MERCURIALI
Enseignants : Marion HOWA
En renversant les logiques de consommation par une attention aux caractéristiques bio et géophysiques du territoire, les ressources naturelles deviennent alors de nouveaux leviers pour penser le futur de ces zones asphaltées.
En travaillant avec une hydrologue, un géologue, un climatologue, et différents acteurs de cette zone, notre méthodologie transdisciplinaire a permis d’aboutir à une analyse holistique du territoire. Le sol est de nouveau considéré comme élément vivant, l’eau du Gardon adjacent est prise en compte comme ressource, comme risque et comme milieu de vie, la flore comme moyen de résilience.
La rupture métabolique que peut constituer la zone commerciale vis-à-vis de son environnement est palliée par le réinvestissement des structure existantes en points clés d’une régénération productive et ouverte. Une gare met à profit la voie ferrée existante pour développer des mobilités douces, une serre et une bergerie renouent avec l’histoire agricole du site, et un centre civique permet de faire de ce site un lieu démocratique et ouvert aux différentes populations.
Enfin, c’est une attention aux ressources locales jusque dans le détail qui permet de mener à bien ce projet : le bois des Cévennes, les pierres du Gard et la terre de la région constituent des leviers d’augmentation de l’existant.