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  • DE2 EcologieS
  • PFE

Emmanuelle BRUHAT<br />
Inès PAULOT

Franchir la Porte de Vincennes

2017

Paris, France.

A l’heure où une des tendances contemporaines est de dessiner des objets architecturaux sans contexte, notre proposition se fonde sur une adéquation totale avec le site qui l’accueille. En relevant les défis posés par l’échangeur de la Porte de Vincennes (coupures piétonnes, ruptures des usages, géométrie, etc), nous avons du développer deux outils architecturaux qui nous ont servi de « guides » et qui nous ont permis de rationnaliser ce site aux apparences chaotiques. Le premier est la figure, que nous avons utilisé dans la phase urbaine. Basée sur les axes phares et les liasions piétonnes à assurer, cette nouvelle géométrie en équerre appliquée au niveau de la Porte, nous a permis de nous réapproprier les dimensions et les échelles du site, de justifier l’implantation des bâtiments et de délimiter notre zone d’action à l’échelle territoriale. Dans la phase architecturale, la forme linéaire des volumes à été déterminée par les proportions que prend le Périphérique. Le choix du positionnement de part et d’autre de la Porte, vient de la force de l’axe majeur Nation-Château de Vincennes que nous avons voulu souligner par l’architecture. Le deuxième outil que nous avons expérimenté est celui de la structure, pour sa force organisatrice, aussi bien au niveau spatial que programmatique. Cette structure orientée vers Vincennes, découle elle-même des dimensions imposées par le Périphérique (portiques de 30m de portée avec possibilité d’un appui central). Épousant le fossé urbain dans sa largeur, cette structure régulière suspend des volumes indépendants dont les programmes répondent à une enquête de terrain menée lors de la phase d’analyse.