Habiter le vide, l’espace public comme outil de revitalisation à Largentière

Pour mon projet de fin d’études, je me suis intéressée au programme de l’ANAH « Revitalisons les centres-bourgs ». Il me semblait très intéressant, d’une part, de traiter un sujet encadré par un organisme et en relation avec des acteurs réels, et d’autre part car je suis sensible à l’idée de rénover du patrimoine bâti existant plutôt que de toujours rechercher à construire plus. En suivant mon instinct, j’ai donc choisi d’implanter mon projet à Largentière, petit bourg d’Ardèche méridionale de 1800 habitants. Depuis un certain temps déjà je m’intéressais à la manière dont les gens cohabitaient dans l’espace urbain. Dans le cadre de mon mémoire, j’ai de fait abordé le sujet des espaces intermédiaires, situés entre rue et logement, et la complexité de leur conception. Après avoir longuement étudié Largentière, j’ai finalement décidé d’offrir une réponse à la dévitalisation du bourg par le biais du traitement de l’espace public. Mon projet a donc consisté à remodeler, repenser, remanier l’espace public urbain du village afin de le hiérarchiser et de le rendre plus appropriable par les habitants et les touristes.