Ce projet s’intéresse plus particulièrement à l’Arctique afin de proposer une vision prospective de cette région du monde à l’horizon 2050. Suite au réchauffement climatique, la partie septentrionale du globe terrestre va connaître un essor considérable, notamment d’un point de vue économique. L’ouverture quasi-annuelle des routes maritimes dans le Grand Nord marquerait un changement de paradigme majeur, phagocytant ainsi les réseaux actuels de flux de marchandises. Dans ce lieu expérimental de coopération internationale, la vision de ce projet se veut militante tant sur le plan de la biodiversité que de la production d’énergies renouvelables : l’ambition étant de concevoir une stratégie inédite de développement. Par l’avènement futur d’une ère post-carbone, il s’agira de tirer parti d’une infrastructure en perte de vitesse et obsolète, liée au déclin de l’industrie pétrolière : les plateformes offshore. Il est également nécessaire de prendre en compte l’ubiquité des nouvelles technologies, notamment numériques, qui permettent de lier l’ensemble des plateformes en un réseau performant : c’est ainsi que naîtra l’Arctic Offshore Network.