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Élodie MAFFRE

Une gare naturaliste à Hô-Chi-Minh-Ville

2018

Hô-Chi-Minh-Ville, Vietnam

Directeur(s) d'étude(s) : Julien BROUSSART

Le Vietnam est un pays en constante transformation. Son histoire a largement modifié son territoire. On peut penser à son passé colonial et à ses différentes politiques ayant bouleversé la démographie de ses villes telles qu’Hô-Chi-Minh-Ville. Cette dernière bénéficie d’un tissu urbain très complexe et très dense dû à sa rapide expansion provoquée par le «Doi Moi». C’est pour ces raisons que les déplacements dans cette ville se font majoritairement en deux-roues et que très peu d’espaces sont offerts aux piétons. Cependant, l’arrivée du métro en ville va bouleverser les pratiques et le quartier de la gare va notamment bénéficier d’une station de métro.  

Ce projet de gare vise donc à requalifier un site sous-exploité en l’adaptant à un tout nouveau système ferroviaire vietnamien qui propose des Shinkansen N700-7 000 pour relier l’ensemble du pays, tout en lui offrant une qualité d’espace public végétalisé. Ce projet vise donc à désenclaver une parcelle en la reconnectant à son quartier.  

Cette gare naturaliste tend à s’interpénétrer avec son jardin et à effacer les limites classiques d’une gare traditionnelle.  

C’est un projet à plusieurs échelles : architecturalement, en créant des connexions aussi bien horizontales que verticales dans son site, à l’échelle du quartier en reconnectant des flux importants, à l’échelle de la ville en offrant un projet urbain et enfin à l’échelle du pays en proposant une gare tête de ligne qui s’adapte à de nouveaux trains.