Développer les compétences des étudiants et leur permettre de s’initier à la recherche sur les thèmes de la protection du patrimoine bâti et du projet dans l’existant. Tous les objets architecturaux sont une nébuleuse, dont les caractéristiques se hiérarchisent de manière instable. Que préserver d’un édifice, et comment ? Les situations sont très diversifiées. Ici, l’on fera primer la définition spatiale de l’objet sur la texture intime de sa construction. Là, on privilégiera un mode de fonctionnement. Ailleurs encore, la lisibilité d’un processus de fabrication. Protéger un objet, c’est l’immerger dans un univers de significations. C’est construire, autour de lui, un conglomérat de connaissances, dont la structure, une fois élucidée, permet de déterminer, en vue de l’intervention, les points fixes et les marges. Toute restauration transforme l’objet quelle vise à préserver. Entre l’architecture d’origine et l’architecture résultante s’intercalent de nombreuses modifications. Restaurer ou réhabiliter un édifice, c’est intervenir dans sa matérialité, pour en sauver l’historicité.
La méthode de travail : Décrire, analyser, comprendre, et expliquer un exemple concret de bâtiment dans le domaine du patrimoine architectural. Le cas d’étude choisi constitue l’initiation à l’étude monographique des œuvres. Les cas à étudier pourront être proposés par l’étudiant, en accord avec les enseignants du séminaire. Le suivi de mémoire constitue l’initiation à la recherche et a pour objectif de produire un travail sur un sujet choisi original. L’étude de cas débouche sur un mémoire individuel encadré par les enseignants. Le mémoire final devra correspondre à la mise en œuvre des notions théoriques et méthodologiques abordées dans le «noyau théorique » du séminaire. Le mémoire devra respecter les règles d’un travail universitaire et présenter une matière originale. Lorsque le sujet du mémoire porte sur un ou plusieurs bâtiments, l’étudiant devra, dans la mesure du possible, l’avoir vu, visité et analysé, lui-même et ne pas seulement en avoir eu connaissance par le biais de publications.