Directeur(s) d'étude(s) : Frédéric LEFEVRE
Enseignants : Frédéric LEFEVRE
Triple constat :
1. Dépréciation de l'habiter urbain tel qu'on le connait actuellement : en cause le logement qui n'a pas évolué depuis plus de 50 ans alors que nos modes de vie se sont quant-à-eux vu transformés au cours de cette période. Aussi, dépréciation du cadre de vie : un espace public qui favorise le passage à la rencontre. Ainsi, la ville moderne ne semble plus adaptée aux aspirations de notre société post-moderne, que le sociologue Z. Bauman qualifie de "liquide".
2. Étalement urbain : les limites urbaines se sont elles aussi liquéfiées, impliquant un impact social et écologique. Le modèle pavillonnaire (souvent associé à la propriété) vient ainsi renforcer la dépréciation de l'habiter urbain.
3. Covid19 : La pandémie et les confinements qu'elle a engendrés sont venus mettre en exergue les insatisfactions des français vis-à-vis de leur logement. Elle est ainsi venue assoir la dépréciation de l'habiter urbain en remettant en cause les avantages que proposaient les villes jusqu'à présent : lien social, accès rapide à la culture, proximité avec le marché du travail... Le modèle pavillonnaire apparait donc comme une alternative de plus en plus crédible pour les citadins (le prix des biens de la petite couronne s'est vu augmenter de 10% à la suite du premier confinement).
Triple objectif :
1. Circulation et Transports : Limiter les fractures spatiales, multiplier les possibilités d'accès, favoriser les rencontres...
2. Végétation : Retrouver de la biodiversité en ville. Elle peut prendre plusieurs formes (dont agricole) et permet aussi une réduction de l'échauffement des centres et de l'imperméabilisation des sols.
3. Mixité : Elle doit être à la fois sociale, programmatique et générationnelle et créer des interactions et échanges pour fabriquer la ville.